Christine : « parrainer pour personnaliser son aide »

christine ludwig-waldner

Christine Ludvig-Waldner marraine

Interview de Christine Ludvig-Waldner, marraine de Christian Abdou, élève de Petite Section

Pour Christine, le plus important est de sentir qu’elle peut avoir confiance en une association et ses projets. Grâce à cette confiance accordée aux fondatrices, elle parraine, avec la volonté de personnaliser son aide et de créer un lien avec un enfant de l’école de Louly.

Marine Laborde : comment s’est passé votre premier contact avec l’association ?

Christine Ludvig : Je connais Caroline, sa Présidente, depuis 30 ans. Elle m’a parlé de l’association qu’elle avait créé avec Catherine, et me l’a décrite avec tellement d’enthousiasme que j’ai eu envie d’y adhérer. Nous sommes tous très sollicités par les associations. J’ai fait le choix de suivre Caroline et Catherine car elles sont très investies, elles connaissent les interlocuteurs, elles sont allées sur place. C’est rassurant de savoir que l’argent collecté et les actions menées sont pérennes et vont exactement là où il y a de vrais besoins.

Pourquoi avoir choisi le parrainage, plutôt que le don ?

J’ai été séduite par l’idée de suivre un enfant, de personnaliser l’aide.

Quelle relation vous entretenez avec votre filleul ?

Christian Abdou filleul

Christian Abdou filleul

Au démarrage, j’avais un autre filleul, qui a déménagé. Christian Abdou est donc mon nouveau filleul depuis Noël dernier. Quand je vois sa bouille en photo, je trouve ça sympa ! Je lui ai envoyé un petit cadeau à Noël mais le but ce n’est pas d’envoyer des tonnes de lettres ou de cadeaux. Il ne faut pas différencier un enfant par rapport aux autres.

Que diriez-vous aux personnes qui hésitent à se lancer dans le parrainage ?

Je dirais essentiellement 3 choses : 12€ par mois, ce n’est pas énorme. Et je dirais aussi que je connais personnellement les gens qui s’en occupent. Je n’en ai pas encore beaucoup parlé autour de moi mais après mon séjour sur place en octobre prochain, il faudra plutôt me demander d’arrêter d’en causer ! Je pourrais aussi dire aux personnes qui hésitent qu’elles recevront beaucoup d’informations sur la vie des enfants et l’évolution de l’école. Enfin, je trouve génial que quand Caroline et Catherine lancent un appel pour une urgence particulière, il y a toujours quelqu’un qui réponde présent. Elles sont bien entourées, les gens autour d’elles permettent de créer des choses qui prennent vite forme.

Comment voyez-vous Louly dans 5 ans ?

De belles choses auront été faites, une trace intelligente aura été laissée. Il faut que l’Immaculée Conception reste derrière aussi, ça reste un des garants du dispositif. C’est très important le relais local !