Nathalie : « rendre des gens heureux à peu de frais »

Interview de Nathalie Centracchio, marraine de Henri Alioune

nathalie centracchio recadrée

Nathalie Centracchio, marraine

Nathalie est touchée de voir qu’en donnant peu d’argent, on peut changer la vie de quelqu’un sur le long terme. Permettre à un enfant d’apprendre à lire et à écrire, c’est simple, mais tellement important pour lui permettre de se construire une vie dans son pays…

Marine Laborde : Comment avez-vous été en contact avec l’association « Louly l’école au Sénégal » ?

Nathalie Centracchio : Je connais Caroline depuis 25 ans, et ça s’est fait tout naturellement quand j’ai su qu’elle avait fondé cette association.

Qu’est-ce qui vous a poussée à rejoindre cette cause ?

Cela fait longtemps que j’avais envie de me rendre utile. Je n’ai pas beaucoup de temps au quotidien mais j’avais envie à travers cette association de donner à des gens qui vivent de peu. On peut rendre les gens heureux avec une petite participation, c’est super.

Henri Alioune

Henri Alioune, filleul

Pourquoi avoir choisi la formule du parrainage ?

Je suis la marraine d’un petit garçon qui s’appelle Henri Alioune, et mon mari d’Awa, une petite fille. Grâce au parrainage, on voit comment les enfants évoluent, comment ils grandissent. J’avais envie d’avoir ce petit lien, en ayant des nouvelles régulièrement pour savoir ce qu’ils deviennent, comment va se passer leur scolarité. C’est quelque chose de fort.

Quelle relation avez-vous avec vos filleuls ?

On a démarré il y a 1 an à peine et ils sont en maternelle, donc pour l’instant nous communiquons via des dessins et des lettres. Une de mes amies est allée voir les enfants à l’école et m’a ramené plein de photos. Moi je compte y aller l’hiver prochain. La rencontre avec le filleul, c’est un peu une finalité. J’aimerais aussi rencontrer la Sœur qui s’occupe de l’école, parce que c’est beau ce qu’elle fait. Elle a beaucoup de courage et de mérite. Arriver à scolariser des enfants, c’est juste top et aller lui dire merci, je pense que c’est bien.

Comment décririez l’association ?

C’est beaucoup de générosité, de soutien, de bonheur. On a l’impression que ces enfants sont heureux de ce qu’on leur apporte.

dessin

Coloriage pour la fête de toutes les mamans du monde

Que diriez aux personnes qui hésitent à se lancer dans le parrainage ?

J’en ai parlé à des connaissances qui m’ont dit « Ouais mais bon… et après ça fera quoi ? » et j’ai répondu « Au moins si on peut leur permettre de savoir lire et écrire, c’est déjà un bon début dans la vie ». On n’a pas la prétention de donner plus. On veut juste leur donner des bases solides pour pouvoir se débrouiller dans la vie.

En plus, le parrainage n’est pas cher.

Alors je dis « Foncez, vous rendrez au moins un gamin heureux ! ». Il ne faut pas hésiter, on dépense tellement d’argent dans des bêtises…